FOCUS sur Le ROMARIN

Le romarin, cette plante qui fleure bon le Sud et le soleil, ne se contente pas de parfumer délicatement les plats.
L’herbe aux couronnes comme on la surnomme est aussi reconnue, et ce depuis l’Antiquité, pour ses multiples vertus. Les Égyptiens pensaient que déposer des rameaux de cette herbe aromatique dans les sépultures des pharaons aidait à fortifier leur âme avant de passer dans l’autre monde. bénéfiques sur les troubles gastriques, les troubles rhumatismaux, la circulation sanguine, l’amélioration des fonctions du foie et comme antiseptique léger.

Utilisé pour aromatiser les grillades, les légumes et les plats en sauce, vous pouvez
aussi parsemez un camembert de ce mélange et retrouvez les saveurs de l’été.

Le romarin est un stimulant nature très efficace. Pour le consommer, vous pouvez le faire infuser.
Recette de la tisane de romarin :
Dans une tasse d’eau bouillante, ajoutez quelques feuilles de romarin et laissez-le infuser 10 minutes.
Vous pouvez boire une à trois tasses de ce mélange par jour.
Si vous avez des problèmes d’hypertension, cette infusion n’est pas recommandée.

LA TISANE DU MOIS

L’automne arrive, faites le plein d’énergie avant l’hiver avec la tisane Fortifiante de l’automne.

FOCUS SUR Le Thym

Le thym est une plante aromatique originaire du bassin méditerranéen qui pousse et s’épanouit généralement dans les régions sèches et ensoleillées d’Europe. Herbe aromatique fortement appréciée par les Français, le thym rappelle le Sud, l’accent chantant et la garrigue. Le thym est généralement utilisé en cuisine pour relever le goût de certains plats. En dehors de la cuisine, savez-vous que le thym pouvait être utilisé pour ses bienfaits et vertus ? La tisane de thym est surtout réputée pour soulager les maux liés au froid comme le rhume, les grippes ou angines bien connus pour gâcher nos hivers. Riche en phénol, un antiseptique puissant, la tisane de thym aide aussi à apaiser les gorges irritées.

Le châtaignier, typique du sud de l’Europe et parfaitement adapté au climat et aux sols pentus des versants cévenols, a connu sa plus grosse exploitation au cours du XIXème siècle.
De nos jours encore, quelques spécimens, particulièrement imposants, datent d’avant la Révolution.
Son bois était utilisé pour la fabrication des piquets de vignes, les charpentes ou l’ameublement.
Ses écorces servaient à la fabrication des tanins dans la mégisserie. Son fruit, la châtaigne, monnaie d’échange contre les produits indispensables comme l’huile d’olive, le sel ou le sucre, était essentiellement consommé sur place.
Les châtaignes ramassées et séchées à partir du mois d’octobre pouvaient se conserver de longs mois. Bouillies en soupes, elles étaient la base de l’alimentation dans les campagnes des Cévennes lozériennes.
Partout où courent les montagnes cévenoles, la châtaigne est indissociable du paysage, de la gastronomie, de l’architecture et de l’économie.
La châtaigneraie lozérienne couvre encore aujourd’hui plus de 700 hectares produisant chaque année 600 tonnes de châtaignes.
Comment imaginer des Cévennes estivales sans l’ombre profonde de la châtaigneraie, les Cévennes d’hiver sans les hauts fûts des arbres rythmant le paysage.
L’ Arbre à pain est omniprésent..

Grillées dans la traditionnelle poêle trouée, les châtaignes parfument les fins d’après-midi ; épluchées après ébouillantage, elles donnent la plus onctueuse des confitures